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BIENTÔT, DJIBOUTI AUSSI DIRA "NON" AU NÉPOTISME DE L’ADMINISTRATION INDIRECTE DU PRÊTE-NOM.
"LA LIBERTÉ N'EST JAMAIS ACCORDÉE DE BON GRÉ PAR L’OPPRESSEUR ; ELLE DOIT ÊTRE EXIGÉE PAR L'OPPRIMÉ." -- MLK
DJIBOUTI : REFORMONS L'OPPOSITION AFIN DE POUVOIR UN JOUR REFORMER L'ÉTAT
NOUS CONVIONS CET ÉTÉ 2014, TOUTE L'OPPOSITION À DES ÉTATS GÉNÉRAUX

16 janvier 2013

DJIBOUTI : LA POLITIQUE DU PRÉFET ABAT SES DERNIÈRES CARTES TANDIS QUE LA RELÈVE DANS UN COMA POLITIQUE PROFOND PRÉFÈRE ATTENDRE LES ATOURS D’UN SAUVEUR PROVIDENTIEL, AU DIALOGUE ET LA NÉGOCIATION ENTRE CITOYENS(NES)

Peut-on s'accommoder passivement du titre de génération la plus éduquée et avancée technologiquement, l'immensité du Web aux bouts de nos doigts, équipée du dernier IPhone, IPad et IPod, tout en étant la génération la plus irresponsable, infantilisée et manipulée par l’indigence mentale d’une minorité esclave sans le savoir, enchaînée au mimétisme de la politique coloniale ?
Ou démocratie rime avec bombes-terrorismes-criminalités, liberté rime avec possession d'armes de guerres et fusillades dans les écoles, justice rime avec assassinat par drones et ou l’équité sociale rime avec dépouillement des plus démunies et enrichissement exponentiel de l’infime minorité des mieux nantis.

Un monde rendu intentionnellement instable, violent et dangereux ou les plus forts sont au-dessus des lois qu'ils imposent aux autres. Leurs guerres rythment la vie sur terre depuis des siècles, des millions d'êtres humains y ont péri, rasant des populations entière d'innocents et des plus vulnérables sans jamais comprendre pourquoi on les massacrait. Certaines de ces victimes attendent que Dieu vienne les sauver, convaincus par les charlatans de service que Dieu les met à l'épreuve de la misère et les conditions animales juste pour peupler un paradis, comme si Dieu ignorait la nature de sa propre création. Ces manipulateurs de la foi incapables de condamner les atrocités et les interdits du Coran ou la Bible sont aux services des oppresseurs, la majorité silencieuse avilie n’aura que ses yeux pour pleurer s'ils continuent à négliger la seule arme efficace contre la tyrannie ; la cohésion et la concertation.

« La première loi de l’histoire est d’oser ne rien dire de faux et ne rien cacher de vrai. », CICERON - Orateur 2
Dans les années 60 à 70, quelques insignifiants à la quête de notoriété qu'ils auraient jamais acquis autrement, égocentriques, lobotomisés à la servitude et l'illicite, ont privé la Nation de la vision patriotique de grands visionnaires et administrateurs en la personne de son Excellence Ali Aref Bourhan, Mahmoud Harbi Farah, Mohamed Ahmed Issa dit CHEIKO et Mohamed Djama Élabé en 96 à un tournant de l'histoire de notre pays, assassiné par empoisonnement entre autres d'une longue liste de crimes passés sous silence, sur le compte de l'actuel homme fort du régime.

Dans ce énième exercice de sensibilisation aux enjeux politiques brûlants de la corne de l'Afrique, nous essayerons de nous mettre dans la peau et au niveau de ceux dont on se veut comprendre la stratégie meurtrière. En bousculant certains tabous et la désinformation ambiante notre objectif est de forcer la réflexion mémorielle et non d'alimenter une polémique inutile, s'il advenait qu'une partie interprète cette lecture à sa convenance, ainsi soit-il, l'unanimité et la complaisance ne sont nos repères.

Djibouti : République ou Monarchie tribale ?

La réponse a été formulée par l'homme au pouvoir depuis 1977 à Djibouti.
Jeune Afrique : Vous allez donc profiter de ce quinquennat pour préparer une succession ?
IOG, à François Soudan, le 12 aout 2011 : "Oui, je vais essayer, en toute discrétion, avec l’aide de personnalités choisies pour leur sagesse, leur patriotisme et leur désintéressement, d’identifier celui qui pourra le mieux remplir cette lourde tâche. Je crois avoir appris aux Djiboutiens comment vivre ensemble et comment défendre un pays qui était en quelque sorte né pour mourir. Il faudra continuer sur cette voie. Mais je serai prudent, car, dès qu’une personne sera perçue comme mon successeur, je sais qu’elle deviendra une cible."
Comme nous le soulignions dans la chronique du 14 Déc 2011, cet homme avouait déjà à J.A. sa genèse dynastique du pouvoir.

La polémique sur l'identité de l'héritier fit le buzz du Net ; son épouse, non son fils, non un fidèle parmi les fidèles...etc...etc - sans jamais questionner sur le fond le vice d'une telle affirmation contraire à tout esprit républicain, et parmi ceux qui en firent échos, personne ne pouvait imaginer que ce protégé, pouvait être un autre natif de l'Éthiopie en qui le système se reconnaît plus que chez les patriotes et qu'IOG a pris sous ses ailes de 96 à ce jour, s'appliqua à lui créer une image sur mesure du PLUS GRAND MARTYR DU RÉGIME, craint et mal mené jusqu'à être accusé par décret présidentiel de HAUTE TRAHISON, un crime d’une extrême déloyauté à l'égard de la Nation.

À ce stade de l'indépendance de ce pays ; les braves ne peuvent être classifiés d'intolérants, xénophobes ou de tribalisme ; nous avons fait notre part. Ceux qui jugeront autrement de notre hospitalité légendaire ne sont que des hypocrites. Jamais plus de gouvernance vers le bas à Djibouti. Si nos compatriotes naturalisés, d’où qu’ils viennent souhaitent s’intégrer à la société d’accueil comme il se fait ailleurs, notre hospitalité légendaire leur rendra les honneurs mérités, mais s’ils  ne voient en ce pays, qu’un peuple à dominer et diviser en toute impunité, que la seule gouvernance ou l’enrichissement illicite, nous disons haut et fort à qui veut bien déboucher sa tuyauterie rouillée ; ce carnaval verra terme bientôt et la justice prévaudra. Il est plus que temps de sortir du cercle vicieux du colonialisme et remettre le pouvoir aux natifs de ce pays en respect du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, principe fondamental du droit international. Une fonction suprême limitée aux seuls natifs de ce pays en attendant d'avoir, réciprocité oblige ; un de nos fils/filles président(e) de la France, de l'Éthiopie et la Somalie.

Que s'est-il passé le 30 Déc 2012 à Djibouti et au Somaliland, et pourquoi ?

Ces massacres de civils ont tous l'air d’événements coordonnés et prémédités. Au moment de la rédaction de ce document ont déjà fait à Obock et à Zeila au moins une 10ènes de morts et des dizaines de blessés graves marqués à vie par la fuite en avant du terrorisme d'États veillant à maintenir une marionnette au pouvoir ou en introduire une autre plus acceptable pour la décennie à venir, bafouant au passage tous les principes du droit et la souveraineté des nations dont Aziz Fall, politologue et professeur à l’UQAM nous prévenait : « Ils veulent une Afrique sans les Africains ». Cette réalité occultée, faudra bien y faire face et en résoudre les paramètres, les manipulations politiques et l'emploi de la force comme normes, nous ont montré leurs limites cette dernière décennie ; aucun coup d’État instaurant une Démocrature ou politiques humanitaires par les bombes, de l'Afghanistan à l'Irak, de la Côte d'Ivoire à la Libye, fussent-ils soutenus en toute immoralité par la dite communauté internationale, n’ont à date procuré nulle part la stabilité ni un développement durable.

La retraite dorée et l'immunité à vie programmées glissant des mains du préfet à Djibouti, il serait selon nos sources en mode panique depuis le mépris du 3ème mandat et l’éveil du patriotisme qu’il a suscité sans le vouloir.
Mise à part les traîtres-collabos Afars condamnés à fuir la colère des leurs, afin de ne jamais rendre compte de leur vivant des crimes dont ils ont été complices, les autres opportunistes qui soutenaient à date le régime commencent à quitter le navire à la dérive.
Les simples citoyens eux, du Nord au Sud, désillusionnées par 37 ans de divisions tribales, la misère et la précarité, les fausses promesses et manipulations d'un pouvoir dont la composition à toutes les hiérarchies, d'une élection à l'autre, ressemble plus à l'administration d'une province dirigée majoritairement par des natifs éthiopiens que les indigènes, commencent à prendre conscience des enjeux et la nécessité de mettre un terme à cette tragédie nationale.

Malheureusement on ne peut charmer un criminel notoire au respect du droit et la justice qu'il savoure violer à loisir depuis 37 ans. Devant la débâcle, il fallait qu'IOG agisse en innovant son art de l'escroquerie contre les clans Issas à qui des anciens caciques du pouvoir et golden boy du régime RPP, ainsi que certains adeptes des dynasties tribales, promettent des jours meilleurs sous la même formule emballée du ruban "Changement".

La parade est toute trouvée ; enfile ses gants de pyromane et augmente la mesure de la répression dans le Nord de Djibouti, met la jeune démocratie du Somaliland à feu et à sang à la frontière Sud en s'immisçant dans leurs élections, désignant qui sera maire et adjoint à Zeila, finance ce chaos à mêmes les caisses publiques de la République, à coup de 100ènes de milliers de dollars. Résultat ; Le même jour du massacre à Obock, le 30 décembre 2012, 2 morts et plusieurs blessés à Borama, parmi des manifestants refusant l'interventionnisme tribale disposant de certains élus pour des nominés Issas, favorables au régime de Haramous (Djibouti).

À Obock et Tadjourah, le drame sociale et la détresse dans ces 2 régions, ont atteint des sommets, les djiboutiens(nes) toutes communautés confondues sont de plus en plus sensibles à cette injustice du régime envers certaines populations de ce pays sur leurs terres ancestrales ou des jeunes mineurs pieds nus, manifestant pacifiquement, revendiquant les mêmes infrastructures qu'à Ali-Sabieh et Dikhil, devinrent les cibles d’un safari à balles réelles.

La coïncidence de ces 2 événements le même jour, à Obock et à Borama n'est guère un hasard, comme le soulignait si bien Franklin D. Roosevelt : "En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un événement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi.", sans prétention, voici les 3 facteurs ayant motivé ces répressions, selon notre lecture :
1- Craignant l'effet Bouazizi d'un élan de solidarité Nationale des Braves suite à toute répression à Djibouti, fallait détourner l'autre moitié vers un autre théâtre d’opération. Considérant l'intérêt que nos communautés somalies à Djibouti comme dans la diaspora ont pour l'évolution démocratique de la Somaliland, le régime avait en main un outil de diversion pour occuper les uns et les autres. Résultat ; les Afars célèbrent encore le deuil d'Obock, tandis qu'à Djibouti ville, le plan machiavélique d'IOG est en train de prendre forme dans certains quartiers de la capitale surtout à Balballa, entre Issas et Gadabourssis, jusqu'à Zeila ou on dénombrait ce 9 janv 2012, encore 2 morts et plusieurs blessés et des manifestations quotidiennes depuis.

2- La répression des Afars à Djibouti de 1977 à nos jours a toujours été l'assise du pouvoir, le nouveau militantisme de façade d'IOG pour une cause chimérique Issa au Somaliland, n'est nul autre qu'une autre manipulation pour regagner la confiance des tribus Issas de la région. À titre d'exemple, faut-il rappeler son discours de 2ème mandat à Ali-Sabieh : "Vous avez du pétrole sous vos pieds, si je ne suis pas réélu, vous savez à qui profitera votre richesse !!!". Résultat ; La présidentielle de 2005 a établi un Record Guinness, des urnes bourrées à Max avec un score fabriqué de 100% d'électeurs, tellement convaincus que le discours anti-Afars avait fait mouche. Le même stratagème est utilisé aujourd'hui, faisant miroiter aux Issas la côte pétrolière de la SomaliLand comme sa prochaine conquête pour laquelle il justifiera les morts. Sans rentrer dans la controverse territoriale des uns et des autres, la duplicité d’IOG n’est pas la solution mais le problème.
Ceci dit, si certains de nos compatriotes comprenaient de cette analyse, qu'IOG hait les Afars ou aime plus sa tribu, c'est qu'ils n'ont rien compris à la politique coloniale que cet homme et son défunt oncle ont plagié pour se maintenir au pouvoir. IOG n'aime que lui-même et ses proches et si on faisait les comptes, on pourrait dénombrer plus de cadavres de leaders Issas assassinés ou empoisonnés par ses soins que chez toutes autres communautés réunies, entre ceux mal à l'aise avec le brigandage et la criminalité du régime.

3- Le 3ème point expliquant la répression d'Obock est celui sur lequel nous avons élaboré dans la chronique du 30 déc 2012, un plan diabolisant le FRUD tout en impliquant l'Érythrée dans cette instabilité créé par le régime djiboutien, isolant ainsi les régions du Nord et le Sud de Djibouti de toute campagne électorale de la nouvelle coalition politique de l'opposition (USC) avant les législative de Fév 2013.
Les conséquences meurtrières de l’ingérence d’IOG dans la déstabilisation de la Corne de l’Afrique.

Au sein de l’IGAD, le préfet IOG joue le même rôle que celui de la Côte d’Ivoire au sein de la CEDEAO. On sait tous comment ce dernier accéda au pouvoir, le chaos dans lequel il maintient ce pays et sa partition de pyromane dans cette région, homme de main de l’occident dans la déstabilisation des jeunes démocraties du Mali et le Ghana, les autres suivront. La mission assignée à IOG est identique d’où son soutien étranger inconditionnel, intéressé à la nature de la relève.

En Éthiopie comme au Somaliland, telle une girouette, tantôt bienfaiteur des Somalis, tantôt celui des Issas, selon les intérêts du moment, à coups d’armements et guerre tribales, ceux-là même qu'il renvoya en Éthiopie, au terme du conflit des années 90 avec le FRUD, par camions militaires bondés. N'ayant jamais tenu une promesse, en échange de la compensation financière pour leur implication dans le conflit djiboutien ou ils ont perdu inutilement des 100ènes de guerriers et autant de blessés expédiés vers une mort certaine, sur un terrain inconnu plus propice aux combattants du FRUD, les distrait de tout dédommagement en les précipitant dans une autre guerre civile contre les Oromos en Éthiopie, dépêchant à l’abattoir de milliers d’Issas dans une cause perdue d’avance contre un adversaire de taille, 40% d’une population éthiopienne de 85 Millions. Le carnage et la perte de territoires Issas dans ces conflits ne l’ont pas empêché de dormir tout ce temps.

Encore en 2010 contre les Afars de l’Éthiopie, sabotant au passage les négociations des sages tenues à Addis-Abeba entre 2010 à 2011, contournant sans ménagement, l'espoir des 2 leaders de ces communautés ; l'Ogaas Issas et Le nouveau Sultan Afar. La démonstration caractéristique de l'absence totale de la part de cet homme, d'un quelconque respect à la vie et les valeurs humaines ainsi qu'à la souveraineté des peuples et leurs institutions.

Un calculateur sanguinaire, sans remords ni regret tant que le sang l’imposera comme l’homme de la situation aux yeux des puissances militaires, lui permettant ainsi de conserver « son » pouvoir à Djibouti, sachant très bien que si les Issas perdaient, ils s’accrocheront à lui comme des naufragés à une bouée et si victorieux, hissé au rang de héros ; dans les deux cas, au prix de milliers de cadavres et sang d’innocents sa seule ambition sortira gagnante tandis que ces populations côtoieront la haine et la vengeance pour longtemps. Depuis 20 ans ce calvaire des Issas a été nourri par le pyromane IOG, contre les Oromos et les Afars d’Éthiopie, les Gadabourssis au Somaliland et a déjà commencé à mettre le feu à Djibouti. Le silence des leaders Issas à Djibouti comme en Éthiopie sur toutes ces manipulations d’IOG est bouleversant.

La même folie d’Hitler a conduit l’Europe au chaos total, plus une âme est profonde, plus elle est tentée, et ses plus petits vices prennent une gravité proportionnelle à sa propre grandeur.
La vie est déjà trop courte pour les gens aisés, pourquoi raccourcir un peu plus celle des innocents et les pauvres avec des guerres et la haine, il est temps de suivre la voix des sages, vers la paix, le développement et l’harmonie entre les peuples de la région. Suivre un criminel dans sa folie du pouvoir ne peut que nuire à toute la région. Toute chose à une fin sur terre et chaque goutte de sang versé porte ses conséquences.
Sortir de ce cercle vicieux dont nous sommes les premières victimes serait aujourd’hui bénéfique à la réconciliation souhaitée par nos peuples et leurs dirigeants coutumiers.

Après 37 ans de banditismes ; Djibouti souhaite-t-elle démocratiser sa République ou naviguer à vue jusqu’à se faire fourguer un autre préfet ?

Bien sur la réponse à cette question serait tout naturellement la 1ère, du simple patriote aux partis politiques, dans ce cas il nous faut savoir lire entre les lignes, si les prêcheurs de la relève pratiqueront ce qu’ils prêchent. Nous essayerons de passer à travers l'actualité des dernières semaines pour cet exercice.

Dernièrement le président français déclarait à la presse : «Si nous sommes présents, ce n'est pas pour protéger un régime, c'est pour protéger nos ressortissants et nos intérêts et en aucune façon pour intervenir dans les affaires intérieures d'un pays, en l'occurrence la Centrafrique». – Dans ce cas, pourquoi le secret autour de ce document que chaque préfet négocie et signe avec la France comme une assurance vie ou un contrat privé sans consultation aucune des institutions ?

Sous le prisme d’un angélisme de façade, deux personnalités djiboutiennes appartenant à deux organisations non légalisées, ne faisant partie d’aucune autre famille ou coalition politique qu’eux-mêmes, ni mandatés par les autres ou le peuple, sans entente préalable avec tout autre parti d’une feuille de route de la transition souhaitée, ni d’un projet de société négocié, évitant toute table ronde d’une opposition unifiée, tout dialogue et engagement politique, ne peuvent parler au nom d’aucun djiboutien(ne) ni se bâtir une quelconque crédibilité sur le dos des absents en discutant politique et accords de défense au chevet d’un représentant de l’Union Européenne et un conseiller de tutelle du bureau Afrique de l'Élysée.
"Le vrai paternalisme, c'est d'aimer les autres pour soi-même." – disait Pierre Dac
Négocier la protection des français avant l’insécurité dans laquelle vivent les djiboutiens dans l’indifférence totale de la France et l’UE depuis 37ans est la plus abject des soumissions, décrivant l’état d’esprit de ces rencontres.

Depuis ces événements présentés en boucle sur le Net comme le summum de la politique politicienne par ces 2 personnalités ; 3 questions reviennent dans quasiment tous les courriels des militants du PRIDE :
  1. Ont-ils sollicité ces rencontres pour se faire du crédit politique ou convoqués avec la complicité du régime Guelleh comme les futurs préfet et premier secrétaire de Djibouti ?
  2. Les combattants du FRUD (Front pour la restauration de l'unité et la démocratie) qui se sont sacrifiés pour l'avènement démocratique à Djibouti, ont-ils été consultés pour cette distribution des cartes sur les mêmes critères tribaux et ethniques de 1977 ?
  3. Mr Kadhamy a-t-il réduit l’espoir de tout un peuple et leur projet à la seule substitution d’un préfet par son cousin, sans transition et sans reformes de l’État ?
Ainsi va le paternalisme de la politique africaine, une réciprocité dans nos relations s’impose à nous comme un devoir de dignité. On sait tous ce que le défunt Ahmed Dini a reçus en 1977, en hommage pour sa bonne foi ou sa naïveté, quel que soit l’interprétation, on en subit les conséquences à ce jour. Une chose est sure, en terme juridique, cette improvisation type d’aliénés, n’est qu’une énième fausse représentation de l’opposition et du peuple de Djibouti que nous dénonçons avec vigueur, aux noms de tous nos militants.

La place de DAF dans ce nouveau puzzle de la succession dynastique.

Qui est cet homme, un compatriote sincère dans les étiquettes affichées ou un clone déguisé en mouton, entraîné et préparé à la relève dynastique tribale du pouvoir à Djibouti ?
Analysons ses empreintes et nous découvrirons sa mission.

DAF : De l’Éthiopie à Djibouti, élève de Laurent Said Dirieh au grade d’Officier de l’AND, de la rédaction du PRD au sabordage de ce parti et l’œuvre de son créateur, à la création du MRD un parti à son image et ses ambitions.
Le PRD : Le grand Djama Élabé nous avait légué un vrai parti politique national, le seul dans lequel tout djiboutien s’identifiait, un patriote aussi à l’aise devant une audience à Ali-Sabieh qu’à Tadjourah et dans la langue locale s’il vous plaît, une question se pose ; pourquoi et comment DAF est-il arrivé à couler un tel parti ?
  1. Djama Élabé donnait des sueurs froides à l’ambitieux chef de cabinet et futur imposteur de la présidentielle de 1999. Le PRD étant à l’époque le seul parti avec la capacité organisationnelle et la faveur populaire pouvant reléguer le RPP à l’histoire, après Gouled, il fallait que ce parti disparaisse avec le grand ménage vers le trône qu’IOG avait déjà entamé dès 1995.
  2. Tous les services de sécurité de la République à ses pieds, l’art du nettoyage d’IOG rentre en scène. Commandite l’empoisonnement de Djama Élabé en 1996, nomme l’exécutant à la députation le mois suivant, lui-même emporté un an plus tard par une mort soudaine.
  3. Le PRD n’était pas la propriété privé d’un seul homme ; la direction repris le flambeau en respect du règlement interne, sur le point d’élire le 1er vice-président du parti au poste du défunt, en l’occurrence un Afar, à la tête d’un grand parti populaire, de quoi donner des cauchemars aux ambitions du prince héritier de Gouled. C’est le moment choisi pour faire prendre des galons à DAF dès 1997 ; le début de la complicité subversive d’IOG-DAF, menant à la dissolution du PRD et la création du MRD en 2002 jusqu’aux accords qui tomberont les masques bientôt.
Le cheval de Troie de l’opposition djiboutienne

Après avoir vainement assiégé Troie pendant dix ans, les Grecs inventent une ruse pour prendre la ville : Épéios construit un cheval géant en bois creux, dans lequel ils entassent des soldats. Un espion grec réussit à convaincre les Troyens d'accepter l'offrande. La nuit, les Grecs sortent du cheval, ouvrent les portes et permettent au reste de l'armée d'entrer et de piller la ville.
C’est un rôle similaire qu’IOG attribuera à DAF entre 2004 date de son exile négocié, à nos jours ; Un cheval de Troie implanté au sein de l’opposition, pour empêcher tout consensus et l’union de ses groupes.

Trois aspects de cette relation mafieuse d’IOG-DAF, garantissant l’immunité judiciaire au 1er et le trône au 2ème, le reste n’est que fumée :

I.    Selon l’entente entre les 2 hommes, le régime sachant pouvoir restreindre ou paralyser les activités de tout parti politique localement, toute activité du MRD À Djibouti était dès lors inutile, c’est de la diaspora ou l’opposition commençait à s’organiser dès 1999 que pouvait venir la chute du régime. IOG et ses soutiens l’ont compris, décidèrent de faire du MRD un cheval de Troie avec la gloire assurée si le prince héritier menait à bien sa mission. Pour que ce dernier puisse accomplir cette tâche, fallait lui bâtir une certaine notoriété au sein de l’opposition ; par la victimisation à outrance afin de monopoliser le devant de la scène.
A.    En 2008, comme si DAF avait l'envergure d'inciter un pays comme l'Érythrée à déclarer une guerre à Djibouti, IOG et ses soutiens étrangers nous servent une guerre imaginaire ( jamais l’Érythrée n’a franchi nos frontières en juin 2008 ), banni le MRD par décret et juge son chef de HAUTE TRAHISON. Plus le mensonge est gros, plus il passe, dit-on. Un tollé général, une pluie de condamnations, tout le monde tombe dans le piège béant et ainsi DAF du jour au lendemain, 4 ans après son exil doré sort de l’inertie en devenant le CHE djiboutien, juste le temps de se faire rattraper par la vérité.

B.    Le 1er et 2ème vice-président du parti, respectivement ; Mohamed Ahmed Kassim et Souleiman Farah London, toujours à Djibouti, n’ont jamais été inquiétés par IOG suite à ce décret incriminant. Pourquoi si un tel crime avait eu lieu ?

C.    Comme si le MRD était le seul parti de l’opposition à Djibouti, bien que ce parti soit banni et qu’il n’ait aucune activité notable à Djibouti depuis 2008, ces deux dernières années 2011 à 2012 le régime met les bouchés doubles, s’en prenant qu’aux proches du prince héritier. Ainsi nous prépare-t-on psychologiquement à accepter la composition d’un hypothétique gouvernement DAF avec ses frères et cousins combattants pour notre liberté. Arrestations répétées et emprisonnements en 1ère classe de l’infirmerie climatisée de la prison de Gabode, repas maison et Khat présidentiel fourni quotidiennement. Hasard oblige, ils attribuent à tous les acteurs de cette répression fabriquée les titres aux rabais de JOURNALISTES ET REPORTERS du MRD. Encore un tollé et des condamnations d’organisations locales et internationales.

D.    Malgré ceux-ci, le prince héritier rentre à Djibouti ce 13 Janv 2013, sans qu’il soit inquiété par les gendarmes ou la SDS à sa descente d’avion. Comment se fait-il ? - IOG doit sûrement avoir perdu le décret l’accusant de HAUTE TRAHISON !!! - Le premier masque vient de tomber. Cette dernière agitation du sauveur de Djibouti, est supposée lui procurer la stature du présidentiable courageux, prêt à mourir pour l’amour de la patrie et sa volonté de nous protéger d’IOG, qu’il provoquera en duel à l’épée. Allelouya !!!
II.    L’amateurisme du cheval de Troie et les incohérences de ces 10 dernières années
  • Pourquoi les 3 mousquetaires du CNDD n’ont pas rejoint l'UAD, avant sa dissolution ?
  • Et pourquoi l'UAD a-t-elle rejeté la demande d'Uguta Toosa de rejoindre cette coalition, lorsque le MRD en était membre ?
À chaque fois que l'opposition s'approchait d'un consensus et de l'union, cauchemar de toute tyrannie, le régime assisté par ses soutiens trouve une parade, la dernière en date :

Deux semaines après la dissolution de l'UAD annoncé par l'ARD avec appel à l’union de toute l’opposition, le 1er fév 2012 le MRD reçoit une lumière Divine, découvre l’existence de Kadhamy et Ainaché, ils étaient probablement INVISIBLES auparavant. Sans présenter le moindre esquisse d’un projet politique national, à part IOG ceci, IOG cela, forment le CNDD, une autre coalition fantôme pour se payer la tête des braves. Ils ont vendu la bouse enveloppée du beau papier d’emballage suivant : « Unifier nos discours politiques, se concerter dans la réflexion comme dans la décision et mieux coordonner nos actions ». Un an plus tard, on ne peut qu’être témoin de ces nobles objectifs atteint par : LE SILENCE TOTAL, LA 1ère APPARITION MÉDIATIQUE DE FÉV 2012, FÛT LA DERNIÈRE.
Aucune consultation, aucun courriel, aucun communiqué, aucune rencontre avec les 1ers concernés ; les citoyens djiboutiens(nes) ou les autres représentants de partis, mais trouvent par contre, le temps d’une rencontre en catimini l’autorité politique pour discuter d’accords secrets et intérêts de la France. La raison d’être du CNDD est désormais une évidence, la seule inconnue est le rôle de Kadhamy dans cette répétition de l’histoire ; était-t-il conscient de la nature du traquenard dans lequel il allait plonger les combattants du FRUD ou faisaient-il partie de l’intrigue conforme à l’ancienne dénomination française du territoire, d’une gouvernance dynastique tribale partagée entre Président Issa (Tribu) dont le candidat se doit être de préférence originaire de l’Éthiopie ou la Somalie et un Premier Secrétaire Afar (Ethnie) ?
III.    La justice et les dénonciations sélectives du MRD : Comment expliquer ou tolérer un changement dans la même complaisance tribale, le silence indigne devant le brigandage du denier public et l'octroi de contrats à son entreprise privée, celles de ses frères et famille proche en flagrant délit de conflit d'intérêt par le ministre des finances Ilyas Dawaleh ? - L'omerta au sein du clan Fourlaba est une tradition nous dit-on, mais à nos yeux elle ne présage rien de bon, comme chez Ismael Guedi Hared, incapable de dénoncer le crime odieux d'Obock, le responsable sur place étant de son clan des Saad Moussa ; allégeance clanique oblige, le refrain démocratie, justice et équité se dissipe. Est-ce là leurs visions du changement ? - Il serait naïf de croire que cette partialité serait différente une fois au pouvoir.
Toutes ces incohérences et mauvaises fois et toutes ces manigances meurtrières d’un système de domination au service d’une infime partie de l’humanité, tous ces imposteurs du pouvoir qu’on se force à maintenir en place par la manipulation et toutes ces solutions superficielles à des problèmes endogènes complexes et criants, exigent des victimes une résistance à la hauteur des défis.
Baisser les bras est une forme de suicide, le prélude à un retour à l’esclavage sous une forme plus acceptable adapté à chaque époque. On ne peut, toujours laisser l’initiative des règles aux mêmes, qui légalisèrent l’esclavage avec la bénédiction de la papauté, cette pratique suscitant une résistance des plus en plus périlleuse au pouvoir des parasites de l’époque, substituèrent le terme esclavage par colonisation, aujourd’hui on est plus dans la diversification des placements, c’est soit au nom de la lutte contre le terrorisme instrumentalisée par ceux qui affirme le combattre, soit contre l’extrémisme islamique, soit au nom de la mondialisation.
La solution à Djibouti et la Corne de l’Afrique passe par le dialogue et non les guerres, le terrorisme d’États ou les drones
  • Pourquoi est-ce toujours les natifs de l'Éthiopie ou la Somalie qui devrait sauver et gouverner Djibouti dans une conception tribale du pouvoir ?
  • Sommes-nous un pays et un peuple souverain ou une province condamnée à se faire éternellement écraser par des gens qui n’ont rien à perdre à nous ruiner, à tuer nos enfants et forcer nos matières grises à l’exile ?
Djibouti n'a pas besoin d'agendas secrets d'un quelconque individualiste providentiel, ou de la même ingérence étrangère en vigueur depuis 77, mais de patriotes dévoués, tous ceux qui ont réussi dans la diaspora, prêt à se sacrifier afin d'extirper la nation des mains des escrocs et du gouffre de la faillite. Réformer ce système politique des années 60 selon les aspirations des djiboutiens(nes) est une urgence incontournable.

Substituer un préfet ou un militaire par les fraudes des urnes et contournement des institutions à travers les autocrates, n’ont jamais bénéficié à la très grande majorité des occupants de ce continent. L'Afrique fonctionnelle est l'anglophone, la francophone roulé dans la farine des prédateurs aguerris est encore sous l’influence néfaste du colonialisme. La colère gronde et risque d’emporter sur son passage ce château de carte si rien n’est fait dans les règles et des normes acceptables par tous. Ceci passe par le dialogue et la concertation et non les manipulations politiciennes. À défaut de quoi à Djibouti comme ailleurs, la résistance par les armes sera la seule option que nous laissera ce système de domination.

Le PRIDE et ses militants ont toujours proposé et réitèrent ici, comme préalable à tout changement de régime :
  • Une table ronde entre tous les partis de l’opposition djiboutienne sans ingérence extérieur.
  • Des réformes et un projet de société négociés entre les citoyens de ce pays dans la transparence et avant tout vide du pouvoir, pouvant mener au chaos.
  • Une feuille de route limpide sur la période de cette transition responsable, nécessaire avant toute course au pouvoir. (Ex : Si selon l’opposition les listes électorales sont altérées et la CENI n’a d’indépendance que le nom, sous IOG, alors elles le seront aussi pour tout autre, sans correctifs.)
Les Afars : Le plus grand dénominateur commun de la région, affaiblis par ses traitres et divisions d’une autre époque

Une population touchée dans son ensemble par la répression aveugle, non par haine ethnique, mais pour leur manque d'allégeance au pouvoir en place, réfractaire par tradition à tout pouvoir autre que celui du sultanat respectif, tout autre leadership est étouffé dans l'œuf d’où le vide politique. Le régime se réjouit de ce hara-kiri collectif en nommant les plus vils des leurs, comme représentants.

Nous relèverons aussi que cette hostilité envers les Afars ne date pas de l'indépendance. Au 19ème siècle, après un court séjour à Obock, la France avait déjà décidé sur l'arbitraire de ses seuls intérêts qu'elle ne pouvait gérer la nouvelle colonie qu'en écrasant cette communauté rebelle et fière de ses propres hiérarchies, structures et traditions millénaires. Isolés de tout développement, confinés dans leurs régions sans possibilité aucune de déplacement que sur autorisation dûment délivrée par l'envahisseur. Démantelé quelques années après l'indépendance, des barrages militarisés un peu partout contrôlait les flux Afars vers Djibouti. Une ville en développement timide juste de quoi impressionner les nouveaux arrivants ; les français fondèrent une nouvelle métropole sur l'autre rive du Golfe de Tadjourah, peuplèrent la future capitale de ressortissants des pays limitrophes, plus dociles et complaisants envers la politique de l'hôte français.

Gouled et IOG n'ont fait que suivre cette même politique, adaptée aux exigences de la démocrature avec l'aide de la coopération française à tous les niveaux, de la présidence aux ministères et institutions étatiques, de l'armée aux forces de polices, ont décimé et vidé les régions de leurs populations, certains forcés à l'immigration vers d'autres cieux, d’autres rejoignirent le front armé, une grande partie retourna à la vie nomade en hauteur ou se relocalisa à Djibouti-ville, entassées dans des bidonvilles et infiltrés par les services secrets, vivent dans un climat de peur et méfiance entre concitoyens.

Résultat, le décor de Tadjourah et Obock pour ne citer que ces villes, n'a pas évolué d'un iota depuis 77. Les habitations et les mosquées un peu plus enfuis dans le sable en bord de mer, la même petite ruelle traverse la ville blanche, les mêmes boutres font le va et vient pour ravitailler les plus téméraires d'une population dont les conditions de vie et bien-être social, de loin pires qu'à Gaza. Et que dire de la route de l'unité en dégradation avancée, reliant Djibouti-ville à ces régions, supposée désenclaver et développer le Nord, à peine utilisée par les quelques navettes de bus, touristes et convois militaires, jamais rentabilisée selon le projet original.

Les quelques personnalités politiques Afars à peine visibles reçoivent leurs soutiens par appartenance tribale, clanique ou proximité territoriale, jamais par conviction politique ou vision d'avenir, d'où les tiraillements entre ces individus et l'absence totale d'homme politique d'envergure faisant l'unanimité ou habilité à négocier au nom de la communauté Afar de Djibouti. Un vide de leadership et manque de lucidité tragique des plus déplorables, de la part d'un peuple millénaire dont profite le pouvoir central. Il serait par contre erroné de penser que la marginalisation de cette communauté serait l'œuvre du seul régime, mais plus dû à une obstination suicidaire d'une masse à genoux, emprisonnée dans les glorioles et conflits larvés d'une autre époque.

Tout diagnostic se doit d’être suivi par un traitement

Toute voix critique se doit être constructive et proposer des solutions : Si l’Islam est la religion de l’État comme le stipule la constitution IOG, le Coran nous dit que nous rendrons un jour des comptes après la mort : « Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront d’aucune utilité, sauf celui qui vient à Allah avec un cœur sain -- إِلا مَنْ أَتَى اللَّهَ بِقَلْبٍ سَلِيمٍ يَوْمَ لا يَنفَعُ مَالٌ وَلا بَنُون » (Coran Sourate 26 ; verset : 88,89).

Si nous sommes condamnés à rendre des comptes dans la mort, pourquoi de notre vivant, nos semblables en seraient-ils dispensés par les charlatans donneurs de leçons de foi et de moralités ?
Comment se fait-il que c’est de loin plus, chez les Musulmans que les droits humains et la justice qu’enseigne le Coran sont quotidiennement bafoués ? – Pire, on le fait dans un cérémonial télévisée, la main sur le Coran avant chaque mandat !
IOG en a usé à 3 reprises depuis 1999, tout en assassinant et en torturant des citoyens, en volant l’argent des pauvres, en faisant violer par ses sbires nos mères et nos sœurs ; nos croyants ont-ils émis des condamnations ou une seule fatwa contre ses crimes odieux ?JAMAIS ! - Le comble de l’ignominie, eux-mêmes sans brancher se font dicter chaque sermon du vendredi par le ministre de la foi devenu un Qalifa des temps modernes, de quoi retourner le Prophète (SAW) dans sa tombe, qui jamais n’osa s’octroyer un tel monopole de la foi par crainte et modestie.

Les défis criants auxquels fait face la population de Djibouti exige un dépassement de soi, un terme aux conflits de personnalités et l'irresponsabilité collective, les leaders doivent tirer les conséquences de l’incohérence et leurs échecs successifs pour tenter de rebondir et redonner espoir au désespoir.
Même avec les meilleures intentions du monde, lorsqu’un représentant ou des portes paroles désignés sont laissés à eux-mêmes, sans que les commettants n’exigent des comptes, c’est le début à toute dérive. Avec le temps, isolés du peuple, ces mandataires se créés plus de maux que de biens, deviennent les marionnettes d’un système qu’on appelle communément : Tyrannie.
La source de tous les maux de notre époque est là ; demander des comptes est devenu synonyme de rébellion, certains trafiqueurs des hadiths iront même jusqu’à vous accuser d’un pécher envers l’élu de Dieu, tout en sachant qu’ils défendent des criminels en puissance et des esclaves de l’illicite. Si nous sommes tous été créé égaux et condamnés à rendre des comptes individuellement de notre passage sur terre, alors on se doit d’être critique envers ces parasites de la pensée unique, en refusant les classes et le monopole du savoir, par l’éducation de l’esprit.

Nous appelons nos compatriotes Afars de Djibouti, à l’absolue nécessité d’une solidarité derrière un leadership fort et uni :
  1. Mettre un terme à cette passivité suicidaire. Des guides et un peuple constamment impliqués dans la vie politique de nos cités, nous permettront de rétablir la communication qui nous fait tant défaut à tous les niveaux.
  2. Établir une structure d’échanges et de coordinations entre les différents Sultanats.
  3. Une participation active de nos jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, organisations et associations dans les décisions et la gestion de leur cité.
  4. Le dialogue, la concertation et la méritocratie, un nouveau paradigme pour relever les défis de notre temps.
  5. Si on sait tous que ce qui nous unit est infiniment plus grand que ce qui nous divise ; pourquoi alors ne commencerions-nous pas, à nous unir autour de cette infiniment plus grand et nager ensemble vers la rive avant que nous coulions ensemble victimes de l’infiniment plus petit ?
If you don't stand for something you will fall for anything. ” - Malcolm X
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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)

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Amender une Constitution afin de rester au Pouvoir et Refuser l’Alternance c’est de la Tyrannie..
OBAMA : "Make no mistake: History is on the side of these brave Africans, not with those who use coups or change constitutions to stay in power.......... Africa doesn’t need strongmen, it needs strong institutions."
<= THE PRICE OF SILENCE & INACTION IS MUCH TOO HIGH =>
FaceBook Petition for the benefit of Amnesty International USA, if You Wish to Join Protect The Human

""Il y a un temps pour RÉFLÉCHIR, un temps pour SENSIBILISER, un temps pour ÉPILOGUER et un temps pour AGIR contre le RPP : RASSEMBLEMENT DES PILLARDS DU PEUPLE.""
Téléchargez sur SkyDrive le CONTRAT JURIDIQUE ET MORAL avec le peuple de DE DJIBOUTI, afin de rassurer la population sur les INITIATIVES qui seront mises de l'avant AU DÉPART D'IOG : FEUILLE DE ROUTE (PDF)

UNE OPPOSITION RESPONSABLE ET CRÉDIBLE.

Le parti PRIDE appelle l’opposition à assumer pleinement son rôle. Lançons l’organisation d’un Congrès qui unira nos efforts, nous donnera la crédibilité nécessaire et l’appui de la communauté internationale pour une transition exigeant non seulement le respect de la constitution mais aussi la reforme du scrutin électoral et les dispositions préalables pour en assurer la transparence avant les prochaines élections de 2011.


Le peuple veut voir une opposition responsable autour d’une table ronde ou chaque parti sera représenté par 5 membres de leur direction et d’observateurs Djiboutiens.


Chaque parti tout en gardant ses affiliations, contribuera à édifier un document fort, engageant et prometteur, ralliant la population Djiboutienne toute entière dans sa diversité, contre le ballon vide d’IOG, à la mode Ukrainienne. Le document final signé par les parties, sera soumit aux pays médiateurs choisis au Congrès et aux institutions internationales.


DE LA SAGESSE, UNE VISION ET DU COURAGE, EST-CE TROP DEMANDER?


Le rôle de ces observateurs Djiboutiens comme la préparation du congrès, sera confié à une agence spécialisée dans l’exercice de cette fonction et un comité ou une entité neutre assumera la coordination et la préparation des documents du Congrès, entre cette agence et les parties ayants exprimées leur volonté d’y participer.


Dans un souci de transparence et de tenir le peuple informé, à défaut d’être diffusés en direct sur l’internet, tous les travaux de ce congrès doivent être vidéo-enregistrés.


Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie : PLAN D’ACTION POUR UN FRONT COMMUN.

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CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI : EN FRANÇAIS ENGLISH

Présenté à toutes les Ambassades et Consulats de France dans le monde -- Memorandum du 28 Sept 2010.pdf.