Djibouti : On vole les urnes, s’autoproclame vainqueur à chaque élection, pour briser les droits des citoyens de ce pays en employant des étrangers

Qu’on ne vienne pas nous endormir avec des fêtes d’indépendances, ou des escrocs écrasent le peuple et bafouent ses droits.

C'est ce à quoi nous interpellions le ministre de l'emploi dans l'article sur la contestation des employés du Camp Lemonnier, par la question :

• À quoi sert votre ministère ?
• N'est-ce pas à vous que revient l'application de la Loi de 2006 sur le code du travail et les règlements y afférents ?

En toute complaisance des marionnettes d’un régime honni et la protection du chef de la police, celui-là même censé garantir l'ordre et l'application des lois, recruter des briseurs de grève, d’autant plus des étrangers en situations irrégulières, vise à briser les reins des citoyens de ce pays et rendre inefficace leur pouvoir de négociation à la table de l'employeur.
C’est d'un mépris d'une extrême gravité, une traitrise à la Nation dont les membres de ce gouvernement doivent en assumer les conséquences.

La direction du PRIDE exprime sa totale indignation face à des telles dérives des plus infâmes et appelle les autorités concernés à agir en mettant un terme à la loi de la jungle, dans les plus brefs délais. Si après 36 ans, ce régime est toujours incapable d’assumer la routine de l’application des lois de la République, la gouvernance de ce pays et les responsabilités pour lesquelles il vole les urnes en s’autoproclamant vainqueur à chaque élection, il doit laisser la place à ceux disposés à servir ce pays et ce peuple.

AU FAIT, QUELQU'UN AURAIT-IL APERÇU LA GALÈRE DE L'ILLUSION DU CHANGEMENT USN ; EUX QUI SE VANTENT ÊTRE SUR LE TERRAIN ET PLUS PROCHES DU PEUPLE QUE LE PRIDE :

• ONT-ILS ENTENDU PARLER DU CONFLIT SANS PRÉCÉDENT AU CAMP LEMONNIER ?
• LES ONT-ILS VENDU POUR TOMBER DANS LA GRÂCE DES AMÉRICAINS ?
• QU'ELLES SONT LEURS POSITIONS SUR CE DOSSIER BRÛLANT ?
• QUE PENSENT-ILS DES BRISEURS DE GRÈVES ÉTRANGERS, ENLEVANT LE PAIN DE LA BOUCHE DES NATIONAUX ?

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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)
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Djibouti24 : CAMP LEMONNIER : KBR joue la duperie avec l'aide de PPI

Des informations qui nous parviennent du camp Lemonnier font état de l’utilisation illégale de KBR des services du personnel de PPI, une société étrangère sans aucune licence pour exercer une quelconque activité sur le sol national mais sous contrat avec les militaires américains, intervenant exclusivement à l'intérieur du camp Lemonnier.

PPI (Prime Project International) est une société britannique basée à Dubai mais opérant à Djibouti essentiellement au sein du Camp Lemonnier depuis maintenant plus de 5ans.

Titulaire de gigantesques contrats de construction auprès des Forces Américaines installées à Djibouti, cette société qui a déménagé depuis environ 1 an du camp Lemonnier, bénéficie avec la baraka du colonel Abdillahi Abdi, chef de la police, d’un complexe résidentiel aménagé à proximité de l’académie de police de Nagad où sont logés, nourris et blanchis sa main-d’œuvre étrangère de plus de 3000 travailleurs constituée à 100% d’hindous et de philippins en situation irrégulière car sans titre de séjour ni titre de travail.

Depuis le début du mouvement de grève des employés djiboutiens du camp Lemonnier contre la baisse de 50% de leurs salaires et une réduction d'1/3 de leur effectif, KBR n'a pas hésité à faire appel au personnel hindou et philippin de PPI au mépris des lois et législations en vigueur en République de Djibouti. D'autant plus que les 2 sociétés KBR et PPI nagent parfaitement dans l'illégalité, surtout pour PPI dont une certaine "garantie" voire protection du colonel Abdillahi Abdi vaut l'installation d'un tel complexe sur le site de Nagad pour d'une part d'héberger plus de 3000 travailleurs étrangers en situation irrégulière et ranger, d'autre part, les équipements de travail.

Ainsi, les travailleurs clandestins de PPI effectuent chaque jour au sein du camp Lemonnier les travaux des employés Djiboutiens grévistes et ce à la demande de KBR, moyennant compensation. Alors que parallèlement, KBR traine les pieds dans les négociations pour le règlement du le conflit social qui l'oppose aux honnêtes travailleurs djiboutiens du camp Lemonnier actuellement en grève.

Informés par des djiboutiens grévistes, la passivité (s'en foutisme) du colonel Abdillahi Abdi face aux agissements de PPI a étonné plus d'un.

Nous demandons aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires contre KBR et PPI en matière de
contrôle fiscale, de législation travail, etc..

Nous attendons du colonel Abdillahi Abdi qu'il se désolidarise de ces micmac honteux et de commencer à respecter et à faire respecter les législations nationales.

Ceci est illégal et doit être dénoncé avant la réunion de demain prévu avec le président de la KBR. Bien que le ministre de l’emploi ait qualifié ces activités d’inacceptable, des rumeurs font état de la présence du colonel Abdillahi Abdi chef de la police dans les intérêts de PPI. La proximité du complexe résidentiel de PPI de l'académie de Nagad n’est pas une coïncidence, ni un hasard.

Nous aimerions finir par un avis aux sociétés étrangères qui ont profité de l'impunité générale durant des années avec la complicité de dirigeants corrompus : Le temps du far west djiboutien is over (est fini). Be careful.

Observez bien cette carte satellite récente montrant les installations de PPI (1er plan) à proximité de l'académie de police de Nagad (en haut à gauche).

https://www.facebook.com/photo.php?fbid=634554093222754&set=a.510676695610495.125912.177451628933005&type=1&relevant_count=1