De Djibouti au Sénégal : Obama de « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes », à la priorité d’institutionnaliser l’homosexualité ; économiser les minutions des Drones par une baisse de la natalité

Le frère Obama, lors de son 1er discours sur ce continent, suite à sa 1ère « élection », en l'occurrence au Ghana, profitant de cette aura programmée d’un basané à la maison blanche, nous servit tel un Messie le millésime de son talent oratoire par ces mots : « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes ».
Cette phrase forte et profonde, devenue citation célèbre, toujours gravée dans nos mémoires, l’auteur depuis, lauréat du Prix Nobel par anticipation, au-delà de la certification des marionnettes présidents, accoucha d’un précédent de taille jamais osé par les Bush par peur de se mettre à dos la communauté afro-américaine.
Dans une autre dimension et un autre espace, en juste 5 ans, Obama replonge l’Afrique dans le chaos social qu’elle tentait d’éradiquer, initie sa recolonisation que ses successeurs Néo-Cons, sans gêne aucun, ne manqueront guère d’exploiter au max, quel que soit leur bronzage.
En attendant ceux-là, l’enfant terrible du Kenya, vient de préciser sa conception d’institutions africaines fortes.

De l'histoire chargée de cette Maison des Esclaves sur l'île de Gorée au Sénégal, au discours méprisant aux relents racistes de la plume d'Henri Guaino, prononcé le 26 juillet 2007 à l'Université de Dakar par Sarkozy, attribuant le « drame de l'Afrique » à « l'Homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. […] « Le problème de l'Afrique, c'est qu'elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l'enfance. » […] « Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine ni pour l'idée de progrès ».
Telle une volonté délibérée à blesser dans sa chaire et rabaisser la conscience de l'homme noir, Obama à son tour, dans cette même capitale en donneur de leçons ; compare la situation des homosexuels en Afrique à la lutte pour les droits civiques aux États-Unis et plaide pour des mesures INSTITUANT une égalité entre homosexuels et hétérosexuels. Omettant au passage que la cour suprême des États-Unis, vient juste de statuer sur la question ce 26 juin 2013, la veille de sa visite au Sénégal, après 237ans d'indépendances.. La Messe est dite…

Diplomatie oblige, soit par crainte de se mettre à dos cette puissance militaire en furie guerrière, l'hôte sénégalais s'employa à rassurer par ces mots : "Nous ne sommes pas homophobes. Le Sénégal est un pays qui respecte les libertés. Les homosexuels n'y sont pas persécutés mais ils doivent pour le moment accepter les choix des autres Sénégalais".

De l’Amérique à l’Europe et depuis quelques temps en Afrique ou, certains pays des grands lacs subissent cette même ingérence, occultant la longue liste des priorités, de loin les plus urgentes par desseins négligées dévastant ce continent, cette 2ème visite sonne la fin des illusions.

Ma question : Qu’elle aurait été la réaction du frère Obama si le Président Macky Sall lui rendait la politesse en lui rappelant :

• Que les prisons des États-Unis sont les plus peuplés au monde en valeur absolue, comptant plus de prisonniers que la Chine avec 6 fois plus d’habitants, et que plus de la moitié de cette population carcérale américaine soit d’afro-américains alors qu’ils représentent à peine 14% de la population des États-Unis !!!
• Que les États-Unis, entre autres secrètes éparpillées aux 4 coins de la planète, est le seul pays au monde possédant sur « son sol » à Guantanamo, une prison illégale avec quelques centaines de prisonniers non américains subissant une torture légalisée par décret, au mépris de tous les droits et lois internationales !!!
• Qu’ils font partie du cercle très restreint (2 pays) des « démocraties » industrialisées, appliquant la peine de mort au niveau fédéral comme dans 32 des 50 États de l’union, malgré que cette sanction expéditive soit désapprouvée par les institutions internationales comme l'Organisation des Nations unies !!!
• Au mépris du droit et lois, espionnent les communications de 7 Milliards d’habitants !!!
• Refusent la ratification de plusieurs traités internationaux dont celui de Rome instituant la CPI, alors qu’ils obligent les africains à s’y soumettre !!!
• Qu’à Djibouti (Corne de l’Afrique), dans la plus grande base américaine du continent, son armée profite de la précarité d’un petit pays sans défense, de moins d’un million d’habitant dont 80% au chômage, en y imposant un régime des plus brutaux sur terre, un bagne exploitant les indigènes employés de cette base, à 48H de travail par semaine (6jours/sem) pour à peine le montant de l’assistance sociale aux États-Unis  – Et j’en passe…

Je n’ose imaginer la tête du Lauréat de la "Paix", mais bref qui sommes-nous, avec une masse d’aliénés en coma avancé et prostitués politiques obnubilés par le pouvoir, prédisposés à trahir qu’à servir l’Afrique.

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Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie (Djibouti)
– Le Sec Gen : Bourhan Bey (Abou Amin)