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BIENTÔT, DJIBOUTI AUSSI DIRA "NON" AU NÉPOTISME DE L’ADMINISTRATION INDIRECTE DU PRÊTE-NOM.
"LA LIBERTÉ N'EST JAMAIS ACCORDÉE DE BON GRÉ PAR L’OPPRESSEUR ; ELLE DOIT ÊTRE EXIGÉE PAR L'OPPRIMÉ." -- MLK
DJIBOUTI : REFORMONS L'OPPOSITION AFIN DE POUVOIR UN JOUR REFORMER L'ÉTAT
NOUS CONVIONS CET ÉTÉ 2014, TOUTE L'OPPOSITION À DES ÉTATS GÉNÉRAUX

8 août 2014

Djibouti : Rééquilibrage ethnique en faveur de la communauté afar : une option légitime, par Gifta Mohamed Issé

Résumé : Depuis 1977, date de l’indépendance de la République de Djibouti, les Afars, remplacés systématiquement par des Issas importés d’Ethipie, sont expurgés des institutions de l’Etat et des entreprises semi-publiques. Trois autres communautés (Issas de Djibouti, Gadaboursis et Arabes) ont vécu, dans une proportion moindre, le même processus de marginalisation. C’est pourquoi,  dans l’état actuel des choses, avant de parler de la démocratie et d’élections libres (un homme, une voix), il faudrait mener une politique de rééqulibrage politique, économique et démographique, en faveur des Afars. Notre camarade, Mohamed Issé, explique dans le texte ci-dessous quelques pistes de réflexion pour que les Afars – et forcément les autres groupes marginalisés – recouvrent leurs droits politiques et économiques, tenant compte de leur poids légitime dans le pays. Il est vrai qu’un véritable dialogue, à la fois sincère et constructif, ne peut s’instaurer qu’entre des partis politiques de force équivalente et soucieux, avant tout, d’œuvrer pour l’intérêt général. Depuis février 2013, avec le vaste rejet de la dictature au sien de la communauté issa, les négociations fondées sur le rapport de force sont vouées à l’échec. (Uguta-Toosa)

Mise au point préalable : les Afars sont une ethnie, les Issas une tribu ; je dis cela non pas dans la volonté de rabaisser nos homologues issa, mais c’est un fait. Ensuite, lorsque nous évoquons ici la nécessité d’un rééquilibrage ethnique en faveur de la communauté afar, ce rééquilibrage s’entend entre l’ethnie afar et l’ethnie somali.
Ensuite, permettez-moi d’apporter des informations essentielles, importantes, par rapport à l’article controversé écrit par un des membres de l’USN/MRD, contestant à la communauté afar le droit d’exprimer ses critiques par rapport à la dictature en place. C’est en tant que démocrate pacifique que j’expose mon point de vue, persuadé que les Djiboutiens et Djiboutiennes sont en mesure de résoudre leurs différends par la négociation et non en cherchant des situations de rapport de force qui annihilerait toute possibilité d’une cohabitation pacifique.

REFUS D’ADMETTRE L’INÉGALITÉ EXISTANT ENTRE AFARS ET SOMALIS

La première idée, déjà mentionnée dans l’article de Mahamoud Djama, a un relent négationniste. Elle consiste à nier l’énorme fossé d’inégalité creusé par le régime entre les deux principales communautés pour laisser croire que s’il y a injustice, elle ne serait que l’œuvre d’une « confrérie alimentaire » composée de toutes les ethnies, affectant de façon plus ou moins identique toutes les composantes nationales. Cette thèse a un double objectif : elle tend à disculper un régime dirigé par une poignée d’extrémistes qui a outrageusement privilégié l’intérêt tribal et à embrouiller l’homme de la rue (Arbach al badoui), en semant volontairement la confusion entre l’inégalité sociale et l’inégalité ethnique.

Certes, il existe une inégalité indéniable au sein de la communauté Issa, mais il s’agit là d’une exclusion à caractère sociale et non pas tribale contrairement à celle qui affecte les Afars bannis en tant qu’entité ethnique depuis 1977.

Cette politique de marginalisation, loin d’être une allégation mensongère, s’appuie sur des preuves concrètes vérifiables aussi bien dans les services publics que privés. C’est pourquoi, il nous faut reconnaître que l’État djiboutien n’existe pas encore, que les conflits à gérer sur le théâtre politique national, se posent en termes ethniques bien plus qu’ils n’opposent des partis politiques « à l’occidentale ». Cette reconnaissance ne doit pas être verbale. Elle doit impliquer une justice pratique qui instaure un équilibre ethnique dans la distribution du pouvoir, de l’avoir et du savoir. Cet équilibre devrait même appliquer le principe de la discrimination positive et réparatrice au bénéfice de la communauté marginalisée. L’intérêt national commande ni le négationnisme ni la fuite en avant mais l’option de l’équilibre. La mobilisation que suppose une telle option n’est pas sectaire : elle s’appuie au contraire sur la volonté de tenir tête au nombrilisme tribal.

LE PRINCIPE d’ « UN HOMME, d’UNE VOIE » EST INOPÉRANT A DJIBOUTI

La deuxième idée porte sur le célèbre principe de la démocratie occidentale : « un homme, une voix ».

S’il est vrai que ce principe constitue le socle de la démocratie en Occident, il est transformé en une source de conflit dans un État multiethnique comme la République de Djibouti où la dictature s’en sert pour légaliser l’injustice ethnique (anti-afar), après avoir préalablement renforcé le poids démographique de la tribu régnante par le biais d’une vague massive de naturalisation des Issas étrangers. Dans une pareille circonstance, une élection dans les conditions actuelles porterait un coup de grâce à la communauté marginalisée. Dès lors, c’est en pleine connaissance de cause que Waberi Warsama réclame l’application inconditionnelle d’un principe inopérant, inacceptable pour un Afar.

Pour ce qui nous concerne, si nous ne prétendons pas nous soustraire à un principe fondamental de la démocratie, nous estimons indispensable qu’un certain nombre des conditions électorales soient remplies en amont en vue d’une application équitable des règles démocratiques, à commencer par la résolution du déséquilibre démographique. Nous savons de quelle manière, il faudrait apporter une solution à cette épineuse question, car des droits imposés par la force, au sein d’une société fondée l’exclusion, ne peuvent en aucun cas être acceptés.

De même que, compte tenu de la spécificité de la République de Djibouti où l’une des communautés (afar) possède 87 % du territoire national et un poids démographique de 50%, si l’on ne compte que les vrais citoyens originaires de notre pays, un tel principe ne peut à lui seul assurer l’équilibre ethnique sans être associé au critère de territorialité.

Si ces solutions ne sont pas envisageables, alors notre pays est condamné à être gouverné par les plus forts. Or le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître.

Gifta Mohamed Issé
UGUTA-TOOSA

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""Il y a un temps pour RÉFLÉCHIR, un temps pour SENSIBILISER, un temps pour ÉPILOGUER et un temps pour AGIR contre le RPP : RASSEMBLEMENT DES PILLARDS DU PEUPLE.""
Téléchargez sur SkyDrive le CONTRAT JURIDIQUE ET MORAL avec le peuple de DE DJIBOUTI, afin de rassurer la population sur les INITIATIVES qui seront mises de l'avant AU DÉPART D'IOG : FEUILLE DE ROUTE (PDF)

UNE OPPOSITION RESPONSABLE ET CRÉDIBLE.

Le parti PRIDE appelle l’opposition à assumer pleinement son rôle. Lançons l’organisation d’un Congrès qui unira nos efforts, nous donnera la crédibilité nécessaire et l’appui de la communauté internationale pour une transition exigeant non seulement le respect de la constitution mais aussi la reforme du scrutin électoral et les dispositions préalables pour en assurer la transparence avant les prochaines élections de 2011.


Le peuple veut voir une opposition responsable autour d’une table ronde ou chaque parti sera représenté par 5 membres de leur direction et d’observateurs Djiboutiens.


Chaque parti tout en gardant ses affiliations, contribuera à édifier un document fort, engageant et prometteur, ralliant la population Djiboutienne toute entière dans sa diversité, contre le ballon vide d’IOG, à la mode Ukrainienne. Le document final signé par les parties, sera soumit aux pays médiateurs choisis au Congrès et aux institutions internationales.


DE LA SAGESSE, UNE VISION ET DU COURAGE, EST-CE TROP DEMANDER?


Le rôle de ces observateurs Djiboutiens comme la préparation du congrès, sera confié à une agence spécialisée dans l’exercice de cette fonction et un comité ou une entité neutre assumera la coordination et la préparation des documents du Congrès, entre cette agence et les parties ayants exprimées leur volonté d’y participer.


Dans un souci de transparence et de tenir le peuple informé, à défaut d’être diffusés en direct sur l’internet, tous les travaux de ce congrès doivent être vidéo-enregistrés.


Par le PRIDE : Parti Républicain pour l’Innovation Démocratique et l’Écologie : PLAN D’ACTION POUR UN FRONT COMMUN.

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CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI : EN FRANÇAIS ENGLISH

Présenté à toutes les Ambassades et Consulats de France dans le monde -- Memorandum du 28 Sept 2010.pdf.